Epanouie aux lumières des impressionnistes, c’est auprès de Nicolas de Staël et de Mark Rothko que Béatrice Grenet va trouver sa voie, celle de l’abstraction figurative. Pendant des années elle parfait sa méthode de travail pour y discerner l’harmonie nécessaire à sa création, celle d’une convergence entre conscience et sensibilité, entre sérénité et crainte d’un monde qui s’efface sous nos yeux. Une ambivalence assumée et revendiquée à travers certaines toiles où les paysages semblent si délicats et si violents à la fois, où la Nature apparaît dans toute sa flamboyance et sa fragilité.